Adeline Margueritte

Les formes qu'elle privilégie sont issues d’une urbanité en transition, elle les choisit pour leurs fonctions, leurs caractéristiques formelles ou pour les souvenirs auxquelles ils la renvoient. Ce sont essentiellement des formes en attentes d’activation. C’est au travers du dessin, de l’édition, de la sculpture et de l’installation qu'elle vient s’approprier et agencer cette matière. Ses installations se construisent généralement autour des dessins. Elle les perçoit comme des extensions aux dessins, elles lui permettent de faire des allers-retours entre du bidimensionnel et tridimensionnel et sont également réfléchies comme support aux dessins.
Se dressent alors des paysages subjectifs issus de ses expériences et de ses souvenirs au travers de lignes et de formes qui se rencontrent. À l’aide de ces différents médiums, elle se questionne sur ce que ces architectures et objets manufacturés dessinent dans l’espace public, lorsque ces dernières ne sont pas activés.