Alan Croissant

"La collecte et la récupération forment les fondements de mon travail. Par des gestes empruntés à l’artisanat ou à des savoir-faire hybrides, je cherche à ennoblir ces matériaux modestes pour révéler leur charge symbolique, leur potentiel poétique et fictionnel.
Parallèlement, j’écris des récits autofictionnels. Ma pratique du volume cohabite avec l’écriture : certains textes deviennent des oeuvres plastiques, d’autres demeurent à l’état spéculatif, enrichissant un corpus évolutif. Mes récits explorent les marges : figures oubliées, objets déchus, tout ce que l’on considère comme sans valeur [].
Mon travail plastique entre ainsi en résonance avec mon travail textuel : tous deux visent à insuffler une portée poétique et existentielle aux formes délaissées, pour en faire des catalyseurs de réflexion sur l’individu et la société."
[] Sans valeur, Gaëlle Obiégly, 2024, éd. littérature intérieure, Bayard.