Une préoccupation persistante pour le quotidien, le décoratif, le domestique - le tout lié par le sens de l'humour - parcourt le travail d'Amy Matthews.
Ses peintures incarnent le sentiment de ne pas tout à fait comprendre une blague; ce léger flottement qui suit un rire durant lequel nous tentons d’élucider cette énigme, dans l’atmosphère pesante de la chute.

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    HORSE, 2018
    huile et acrylique sur toile
    150 x 120cm

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    Fenêtre Sur Pomme, 2019
    huile sur toile
    120 x 150cm

Amy Matthews travaille souvent à partir des mots, écrivant des petites blagues, des jeux de mots, des poèmes et des pensées qu’elle utilise ensuite comme base pour créer des images. Ces mots s’épaississent et se recouvrent de peinture ou prennent forme dans l’argile. S’y mêlent des principes de cinéma muet et de comédie pour suggérer des scénarios domestiques où tout est légèrement décalé; élargi, exagéré, déformé.
Sa situation personnelle de chevauchement de deux pays et de deux langues lui permet par ailleurs de jouer avec différents codes culturels, des incompréhensions, des traductions brutales.
Elle travaille principalement avec des représentations déformées d'objets du quotidien et oscille entre le figuratif et l'abstrait pour peindre des fragments d'images qui se trouvent aussi dans cet entre-deux.

Amy Matthews a été invitée à présenter son travail dans l’exposition collective ECLATS qui se tiendra de février à mars 2020 au Creux de l'Enfer (Thiers).
Elle est par ailleurs membre de Paupière*, espace de diffusion de recherches artistique et théorique à la Maison de l’Écologie (Lyon).

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    house, miscellaneous 2, 2018
    acrylique sur tissu
    60 x 85cm

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    détail, grès sur étagère en bois et marqueur sur papier, 2019

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    Vue d'exposition

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