Née en 1985 à Ispahan en Iran, Niloufar Basiri vit et travaille à Lyon. Après les études d’architecture, elle s’initie à la peinture avant d’arriver en France où elle obtient son diplôme à l’École supérieure d’Art de Clermont Métropole en 2020.

  • Finding Neverland

    Finding Neverland

    Vue de l’exposition “paysages, grands formats” Maison Forte de Hautetour, Saint Gervais-les-Bains 2022

  • Finding Neverland

    Finding Neverland

    Vue de l’exposition “paysages, grands formats” Maison Forte de Hautetour, Saint Gervais-les-Bains 2022

  • Rencontre 1

    Rencontre 1

    Fil de coton et polyester sur la toile de Jouy 95 x 140 cm 2020

  • Rencontre (Série petit format)

    Rencontre (Série petit format)

    Fil de polyester sur la toile de Jouy Ø 25 cm 2022

  • Jardin de motifs n° 7

    Jardin de motifs n° 7

    Feutre sur papier 21 x 29,7 cm 2022

  • Qu’elle était verte ma vallée n° 1

    Qu’elle était verte ma vallée n° 1

    Marqueur sur papier 45 x 60 cm 2022

Basé sur son expérience personnelle de vivre en France en tant qu’étrangère, son travail est centré autour des questions de l’identité culturelle et linguistique, la dislocation et la transculturation. Elle aborde des aspects communs à chaque nation, comme la langue, les traditions ou encore la géographie, et elle en explore les différences. Sa pratique est dérivée par deux types d’identité, comme l’énonce le théoricien de la culture, Stuart Hall : l’une fondée sur des similitudes, une unité qui vient de l’appartenance à une culture commune ; et l’autre basée sur un processus actif d’identification, qui répond aux points de différence évoluant toujours à travers un jeu continu d’histoire, de culture et de pouvoir.

C’est par le biais d’une pratique multidisciplinaire qu’elle tisse ce lien, notamment dans une de ses performances qui utilise les mots persans empruntés de la langue française. Une répétition, un amalgame, des mots qui accompagnés par son corps en mouvement installent une ambiance ambigüe et équivoque. On retrouve également dans son travail sous forme de broderies, des éléments de miniatures persanes incorporés dans les toiles de Jouy, une étoffe typiquement française. Ces derniers partagent le même instant dans les scènes de la vie quotidienne, de la faune et la flore. Mais aussi ces liens se retrouvent dans sa série de broderie et de dessin qui représente un espace intermédiaire, un « ailleurs » qui n’est pas forcément un lieu géographique réel, mais un endroit imaginaire.

Le processus lent et répétitive, représente l’effort et le temps nécessaire pour l’intégration. Cela évoque La question qui sous-tend l’ensemble de son travail : comment s’assimiler au pays d’accueil en conservant une conscience identitaire liée à la mémoire collective du territoire, de la société d’origine et de son histoire.

À venir :

-Février 2024, restitutions collectives des residences L’envers des pentes, à La Cure (St Gervais) et au Centre d’art Bastille (Grenoble)

-Exposition personnelle, Pécs galerie, Pécs, Hongrie

-Exposition personnelle, centre d’art Les Pénitents Noirs, Aubagne

2023 :

-Du 3/06 au 18/06, Festival "L'art et la matière", Drôme des Collines

-Du 21/06 au 24/09, Festival "Lokart", Pécs, Hongrie

-Eté 2023, Atelier Arty-kids, musée municipal Paul Dini, Villefranche-sur-Saône

-Du 22/08 au 29/08, Résidence artistique L‘envers des pentes, Grenoble

-Du 4/10 au 21/10, Exposition personnelle, Maison des Arts Plastiques et visuels Auvergne Rhône-Alpes (MAPRAA), Lyon

-Du 10/10 au 23/12, Exposition collective, "DOMUS", Centre d'art La Halle, Pont-en-Royans

-Du 4/11 au 4/02/24, Exposition collective, "CORPS DE VILLE", Espace d’art contemporain H2M, Bourg-en-Bresse

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